Flament, Jean
Charleroi, 11 septembre 1942 - Décédé à Charleroi, le dimanche 29 avril 2012 à l'âge de 69 ans.
Jean Flamant - La Fureur de Lire 2005 (Photo Luc Heuchon) |
Jean était le fils d’Ernest Flament et de Germaine Nitelet et le frère de Janine.
Il a épousé Thérèse Molle qui lui a donné une fille prénommée Nathalie dont il me confia qu’elle était son plus beau souvenir. Le couple habitera à la Grand rue à Trazegnies.
Après ses humanités à l’Athénée royal de Charleroi, Jean Flament décide de suivre les cours à l’École normale de Morlanwelz afin de devenir instituteur. Pour parfaire sa formation, il suit les cours de l’Institut supérieur de Pédagogie de Morlanwelz.
Pendant cette formation, il sera fortement influencé par les professeurs Jacques Losson, Professeur honoraire de l’École normale de Morlanwelz et Robert Joly, Professeur émérite de l’U.L.B.
A partir de 1961, il donne cours à l’École fondamentale provinciale d’application de Morlanwelz. Il dirigera cet établissement de 1995 à 2002. A sa mise à la retraite, il obtient le titre de Directeur honoraire. Cependant, sa carrière d’enseignant connut un entracte en 1963-1964 suite à son appel sous les drapeaux.
Jean Flament aura comme collègue un autre écrivain trazegnien : Jean-Claude Seguin.
Amateur de jazz, il aime également Brel, Brassens et la Mer du Nord avec une préférence marquée pour la Ville d’Ostende.
A ses moments "perdus", il pratique le dessin et les techniques du pastel, de l’aquarelle et de la peinture à l’huile. Il s'adonne également au bricolage.
Dans les années 60, il fait partie de l’association "Littérature française du Hainaut", association ayant son siège social à Marchienne-au-Pont. Jean Flament y tient la chronique « Jazz-note » dans la revue « Falaise » que publie l’association. Certains de ses poèmes y sont également publiés.
En 1992, il obtient le Prix de pédagogie Fernand Hotyat. Et en 1993, son œuvre littéraire est récompensée par le Prix du Polar de la R.T.B.F. 1er programme Radio pour trois nouvelles policières : "En désespoir de cause, Le petit homme triste et Tango". "Le petit homme triste" paraîtra une première fois dans le recueil collectif Sanguines aux éditions Quorum en 1995. Cette nouvelle sera également reprise dans le recueil de nouvelles "Du ciel au lit" chez Luce Wilquin en 1998.
En 1997, son manuscrit « Ostende Blues » est remarqué par Bruce Mayence, directeur de collection chez Luce Wilquin et sera publié par cette maison d’édition. Jean Flament a été fortement marqué par le massacre d’otages par les rexistes en date 18 août 1944 au lieu-dit "Le Rognac " à Courcelles. "Ostende Blues" est à la fois un hommage au Jazz et à la Ville d’Ostende mais également raconte la "quête" du narrateur …. la recherche d'un criminel de guerre.
En 2002, l’Imprimerie provinciale du Hainaut publiera son second roman "Les treize coups de minuit". Roman que l’auteur dédicaçera lors de sa présentation au Centre culturel de Courcelles le samedi 1er février 2003.
Jean Flament était fortement marqué par la marche galopante de la Science, des Techniques et de la Technologie. "Marche galopante," disait-il, "qui se fait parfois au détriment des relations humaines".
Mais par-dessus tout, Jean Flament exécrait la bêtise et la méchanceté.
Jean Flament - La Fureur de Lire 2005 (Photo Luc Heuchon) |
Merci pour cette biographie détaillée de mon beau-père !
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