jeudi 30 novembre 2017

Jean Flament, enseignant et écrivain





Flament, Jean



Charleroi, 11 septembre 1942 - Décédé à Charleroi, le dimanche 29 avril 2012 à l'âge de 69 ans.

 

Jean Flamant - La Fureur de Lire 2005 (Photo Luc Heuchon)

 

Jean était le fils d’Ernest Flament et de Germaine Nitelet et le frère de Janine.


Il a épousé Thérèse Molle qui lui a donné une fille prénommée Nathalie dont il me confia qu’elle était  son plus beau souvenir. Le couple habitera à la Grand rue à Trazegnies.


Après ses humanités à l’Athénée royal de Charleroi, Jean Flament décide de suivre les cours à l’École normale de Morlanwelz afin de devenir instituteur. Pour parfaire sa formation, il suit les cours de l’Institut supérieur de Pédagogie de Morlanwelz.


Pendant cette formation, il sera fortement influencé par les professeurs Jacques Losson, Professeur honoraire de l’École normale de Morlanwelz et  Robert Joly, Professeur émérite de l’U.L.B.


A partir de 1961, il donne cours  à l’École fondamentale provinciale d’application de Morlanwelz. Il dirigera cet établissement de 1995 à 2002. A sa mise à la retraite, il obtient le titre de Directeur honoraire. Cependant, sa carrière d’enseignant connut un entracte en 1963-1964 suite à son appel sous les drapeaux.


Jean Flament aura comme collègue un autre écrivain trazegnien : Jean-Claude Seguin.


Amateur de jazz, il aime également Brel, Brassens et la Mer du Nord avec une préférence marquée pour la Ville d’Ostende.


A ses moments "perdus", il pratique le dessin et les techniques du pastel, de l’aquarelle et de la peinture à l’huile. Il s'adonne également au bricolage. 

Dans les années 60, il fait partie de l’association "Littérature française du Hainaut", association ayant son siège social à Marchienne-au-Pont. Jean Flament y tient la chronique « Jazz-note » dans la revue « Falaise » que publie l’association. Certains de ses poèmes y sont également publiés.

 

 

En 1992, il obtient le Prix de pédagogie Fernand Hotyat. Et en 1993, son œuvre littéraire est récompensée par le Prix du Polar de la R.T.B.F. 1er programme Radio pour trois nouvelles policières : "En désespoir de cause, Le petit homme triste et Tango". "Le petit homme triste" paraîtra une première fois dans le recueil collectif Sanguines aux éditions Quorum en 1995. Cette nouvelle sera également reprise dans le recueil de nouvelles "Du ciel au lit" chez Luce Wilquin en 1998.

 


En 1997, son manuscrit « Ostende Blues » est remarqué par Bruce Mayence, directeur de collection chez Luce Wilquin et sera publié par cette maison d’édition. Jean Flament a été fortement marqué par le massacre d’otages par les rexistes en date 18 août 1944 au lieu-dit "Le Rognac " à Courcelles. "Ostende Blues" est à la fois un hommage au Jazz et à la Ville d’Ostende mais également raconte la "quête" du narrateur …. la recherche d'un criminel de guerre.

 


En 2002, l’Imprimerie provinciale du Hainaut publiera son second roman "Les treize coups de minuit". Roman que l’auteur dédicaçera lors de sa présentation au Centre culturel de Courcelles le samedi 1er février 2003.

 

 

Jean Flament était fortement marqué par la marche galopante de la Science, des Techniques et de la Technologie. "Marche galopante," disait-il, "qui se fait  parfois au détriment des relations humaines".


Mais par-dessus tout, Jean Flament exécrait la bêtise et la méchanceté.

 

Jean Flament - La Fureur de Lire 2005 (Photo Luc Heuchon)

Sources bio-bibliographiques



Citation...


La citation et son auteur,


In Réflexion,


12/1997, n° 20


 Delhasse, Guy


Noir pastel en remet une couche,


In Culture livres


02/1998


Du …


Du ciel au lit, op. cit.


. – Jean Flament : p.232


M.L.P.


Jean Flament : premier roman, premier succès


in Le Rappel,



Molle, Maurice


In Lire en Hainaut,


03/1998


Stas, André


Elle adore le « noir » pour lire le soir…


In Le carnet et les instants,


n°, p.68

Bibliographie

Monographies


Oostende blues


. Hannut : Luce Wilquin, 1997


. – 184 p.


. – (Noir pastel)


Les XIII coups de minuit


. -  Jumet : I.P. éd., 2002


. –  199 p.


. – ISBN 2-930336-28-5

 Rosa


. – Trazegnies : Jean Flament, 1991


. – 101 p.

 Textes dans recueils et revues


…A « coquin » : [Poème],


« Falaises »,


N° 24, janvier-février 1964, p.26



Jazz-note: [Chronique],


« Falaises »,


N° 24, Janvier-février 1964, p. 39-40



L’impératrice du blues,


« Falaise »,


n° 23, novembre-décembre 1964, p. 22   

Succès damnés [nouvelles]


. – Hannut : Luce Wilquin, 1997


. –


. – (Noir pastel)


Le petit homme triste


In


Sanguines


. – Ottignies : Quorum, 1995


. – 160 p.


Le petit homme triste, pp. 137-149


in


Du ciel au lit [nouvelles] / [présenté par] Bruce Mayence


         . – Hannut : Luce Wilquin, 1997


. – (Noir pastel)

Luc HEUCHON - TOUS DROITS RESERVES

 

 

 

 


samedi 18 novembre 2017

Nicole MacKenneth, une écossaise dans l'âme exilée à Gouy-lez-Piéton

MacKenneth, Nicole

Pseudonyme de Martine, Nicole, Claudine KEUWET.



Nicole Mac Kenneth - La Fureur de Lire 2005 - Photo Luc HEUCHON

Née à Charleroi, le samedi 25/12/1954 et décédée à La Louvière, le dimanche 1 janvier 2006 à l'âge de 51 ans

Notre écrivaine était la fille de Willy Keuwet et de Marthe Migeotte.

Epouse de Michel Claus et mère de Jennifer, elle vécut une partie de sa vie à Gouy-lez-Piéton.

Après une candidature en droit à l’U.L.B., elle devint in fine titulaire d’une licence en journalisme et d’une agrégation pour l’enseignement supérieur de l’U.L.B.

Par la suite, elle donnera des cours de morale, d'actualité et de sciences humaines de 1976 à 1989. De 1990 à la fin de sa carrière professionnelle, elle sera sous-directrice à l’I.C.E.S. Léon Hurez à La Louvière.

Enfant, elle  visita  le château de Bouillon. S’ensuivit alors une véritable passion pour les châteaux médiévaux et le moyen âge. Mais, son château préféré était le château de Thy-le-Château et le point de départ du livre "Un fantôme en héritage" tant elle fût impressionnée  par un fête médiévale ayant eu lieu  au dit château en 1997. Elle y tint d’ailleurs une conférence de presse le 28/01/2003 pour présenter son roman.  Ce roman sera publié par l'Imprimerie provinciale du Hainaut à l'initiative de son directeur, Jacques Fauconnier. Ce dernier justifiera sa décision en expliquant que : "Souvent, la région du Centre est cataloguée comme sinistrée. Nous voulons tout simplement prouver qu'il y a beaucoup de talents à mettre en évidence..."

A propos du castel de Thy-le-Château, Nicole MacKenneth expliquait :  « Il se passe quelque chose entre le château et moi. Chaque fois que je le regarde ou que j'y pénètre, je ressens la même émotion ».

C’est la lecture des livres d’Enid Blyton qui lui donna l’envie d’écrire dès l’âge de 12 ans. Mais, elle se disait atteinte de Pottermania à un stade avancé. Le premier livre de Nicole MacKennett sera publié aux Editions Labor en 1997. Il s'agit de "La mystérieuse route des ruines ou les Châtelains de Mortespierres". C'était l'aboutissement de 10 ans de travail.





Sa destination de prédilection était l ‘Écosse où elle aurait aimé vivre. D’où, son pseudonyme. Mais, elle gardait également  un merveilleux souvenir de l’île de Batz en Bretagne.

Martine Keuwet se définissait comme suit : "Je ne supporte ni l’injustice, ni la malhonnêteté, ni le désordre, ni la violence. Vivre dans le monde actuel me convient donc très mal. Je suis plutôt stable, raisonnable et j’‘aime la tranquillité. Je suis aussi une solitaire, secrète, méfiante, anxieuse et agoraphobe".

Elle était perçue par ses proches comme une ermite. Sa fille lui disait d’ailleurs souvent. Mais, elle était considérée également comme une battante car, quand elle voulait vraiment quelque chose…

Une de ses passions était l’équitation qu’elle a pratiqué de 1966 à 2002. Son plus mauvais souvenir fût l’euthanasie de son cheval. Elle faisait d’ailleurs partie de l’a.s.b.l. Hainaut-Centre qui a pour objectif l’organisation d’activités en rapport avec l’équitation au manège d’Anderlues. Elle aimait également jardiner et observer la Nature.

C'est à l'occasion d'une conférence de presse ayant eu lieu à la Bibliothèque de Morlanwelz que j'ai eu le privilège de rencontrer une première fois notre auteur. Nicole MacKenneth présentait son dernier né "
La pierre de la destinée"
Gravement malade, elle mit un point d’honneur à honorer de sa présence, les 24 et 25 octobre 2005, la manifestation littéraire organisée par la Bibliothèque communale de Courcelles dans les locaux du Centre culturel.



Nicole Mac Kenneth - La Fureur de Lire 2005 - Pho Luc HEUCHON

Ce furent ses dernières séances de dédicace. C'est avec émotion que j’appris son décès quelques mois après.


Bio-bibliographie

Entretiens avec l'auteure et questionnaire

Descamps, Marie-Grâce

Il était une fois un fantôme : Gouy-lez-Piéton, un écrivain se révèle,
“La Nouvelle Gazette”
Vendredi 18/04/2003, p. 28, ill.

Guily, Sandra et Willems, Luc

in
« L’invité du vendredi » sur
« Télé Sambre »,
Vendredi 05/09/2003

Pauwels, Martine

Du Hainaut aux Highlands, avec Nicole Mc Kenneth
« La Nouvelle Gazette : éd. Du Centre »,
N° 41, vendredi 18/02/2005, p. 6, ill.

Potie, Sophie

Un fantôme sort de l'ombre : Le second roman de Nicole MacKenneth, un écrivain bien de chez nous, vient d'être publié
"La Dernière Heure"
28/01/2003


Bibliographie


La mystérieuse route des ruines, ou, Les châtelains de Mortespierres
. – Bruxelles : Labor, 1997
. – 166 p. : ill.

La pierre de la destinée : roman historique
. – Jumet : IPH éd., 2005
. – 241 p.

Un fantôme en héritage
. -  Jumet : IPH éd., 2
. – 319 p.


Luc HEUCHON – Tous droits réservés

jeudi 16 novembre 2017

Philippe Evrard, un éminent neuropédiatre courcellois a reçu la Légion d'Honneur en mai 2017



Evrard, Philippe – Pierre – Joseph -Ghislain

Courcelles, le 1er janvier 1942

 
Professeur Philippe Evrard

Philippe Evrard est le fils du fermier Ulysse Evrard, dernier occupant "privé" de la ferme de La Posterie. Cet ancien relais de poste abrite la Bibliothèque communale de Courcelles depuis 1981 et le Centre culturel régional depuis 1984. C’est dans ce lieu remplit d’histoire que Philippe Evrard passa sa jeunesse. Lors de son passage à Courcelles le samedi 13 août 2005, il évoqua la chute qu’il fit dans les escaliers menant à l’étage de l’ancien relais de poste. Il eut le nez cassé. L’accident lui laissa une cicatrice.

Courcelles "La Posterie", lino d'André-Pierre Masquelier

Il nous parla de sa famille. Son père était le fils d’un gros marchand de bestiaux dont la ferme était située à la limite de Courcelles-Trazegnies. Le grand-père paternel de Ph. Evrard importait des bestiaux venant de l’étranger. Ceux-ci étaient convoyés par train jusqu’à la gare de Courcelles-Motte. De là, ils étaient dirigés en troupeau à travers la commune jusqu’à la ferme familiale. Ulysse Evrard fit des humanités latin-grec à Charleroi et ne se destinait pas à la reprise des activités paternelles. C’est presque que contraint et forcé qu’il embrassa le métier de marchand de bestiaux et de fermier. D’ambition modeste et aimant méditer, il se contenta de gérer la ferme que lui avait acheté ses parents afin d’assurer le confort matériel à sa famille et financer les études de ses enfants. Outre le commerce du bétail, la ferme Evrard produisait un peu de lait et de beurre qui était vendu aux gens des alentours immédiats.

La maman de Ph. Evrard, née Yvonne Bizet,  était institutrice de formation. Elle n’enseigna jamais. Elle se consacra à ses quatre enfants et à son ménage. Elle aidait également  à la ferme. Elle était la fille d’un chevilleur rovien qui acquit une immense fortune entre les deux guerres. Mais, son père retiré des affaires fit de mauvais placements et perdit une grande part de sa fortune. Il fut complètement  ruiné après avoir abattu un soldat allemand qui voulait occire un de ses employés d’origine juive. Afin d’échapper aux représailles de l’occupant, il acheta sa liberté aux autorités allemandes avec le reste de ses avoirs.

D’après Monsieur Georges Rousseau, le petit Philippe était un enfant turbulent et très intelligent. Il se rappelle que Philippe Evrard prenait un malin plaisir à se traîner sous les banquettes du tram qui le conduisait à l’école à Charleroi.

Après ses humanités au Collège des Jésuites à Charleroi, Ph. Evrard entreprend des études de médecine générale. Après avoir fait sa première année de médecine aux Faculté universitaires de Namur, il poursuit ses études à l’Université catholique de Louvain. Il devient au cours de sa deuxième année d’université étudiant-chercheur. Il est bien vite remarqué par les professeurs Pierre Baudhuin et Christian De Duve. C’est ainsi qu’il travaillera quelques années dans leur laboratoire de biologie cellulaire pendant ses études de médecine générale. Cependant, il s’intéressera à l’étude des mystères du cerveau humain à la suite du coma d’une personne qui lui était très proche. Il opte alors pour la neuropédiatrie. Il se spécialise à l’Hôpital de la Salpétrière à Paris. Il poursuit sa spécialisation à l’Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital de Boston. Par la suite, il créera , développera et dirigera le  Laboratoire de Neuropédiatrie du CHU de l’Université de Louvain en 1969.

En janvier 1966, il épouse une athoise et courcelloise d’adoption, Ghislaine Botteman. C’est Ernest Glinne qui les mariera civilement. Le jeune couple part s’établir à Heverlee (Leuven). Par la suite, ils vivront à Leuven, Paris, Boston, Woluwé-Saint-Lambert.

Depuis 1995, ils vivent à Paris. Cependant, Philippe Evrard reste très attaché à sa commune d’origine. Il a écrit à ce propos : « C’est durant mes 24 années courcelloises que j’ai reçu les éléments de formation à la vie, à la médecine et à la science que je considère comme les plus fondamentaux et les plus importants. J’y ai noué des liens humains, affectifs, amicaux extrêmement solides. J’en garde une profonde reconnaissance et une grande fidélité ».

Le 21 mai  1967, son épouse lui donne un fils, Olivier. Ce dernier est actuellement ingénieur civil de recherche à la Société Canberra Instruments.

En 1995, il part créer à l’Hôpital Robert-Debré de Paris,  le Service de Neuropédiatrie et des Maladies métaboliques. Par la suite, il y crée en 1999 le Laboratoire de Recherche INSERM E9935 en Neurologie et Physiologie du Développement dans ce même hôpital.

Lors de la séance d’inauguration du laboratoire de recherche, le vendredi 21 mai 1999, le professeur Evrard fit un exposé traitant du cerveau du prématuré et sa protection.

En 1997, Philippe Evrard est nommé professeur honoraire à l'UCL.

Fonctions qu’il a assuré ou assure  encore :

Professeur à l’Université Paris 7 Denis-Diderot  (Faculté de Médecine Xavier-Bichat),

Professeur des Universités (1ère classe), UFR   (Faculté de Médecine Xavier-Brichat) et praticien hospitalier,

Chef de service au Service de Neurologie pédiatrique et des Maladies métaboliques à l’Hôpital Robert-Debré,

Directeur du Laboratoire de Recherche ISERM E9935 (Neurologie du Développement).

Président du fonds de dotation Robert-Debré.

Responsable scientifique de l’Université médicale virtuelle de Monaco, créée en 2008.

Président du comité de pilotage de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la prise en charge de l’autisme.

Lors du quatrième colloque pluridisciplinaire Actualités sur les explorations du cerveau et du psychisme de l’enfant dont il était l’un des trois organisateurs, Ph. Evrard traita de la neuropsychologie revisitée. Ce thème abordait les réseaux neuronaux et la mémoire développementale, la modulation cérébrale, l’autisme, les syndromes autistiques et l’épistémologie du cognitivisme.

Paradoxalement,  il est fait membre honoraire étranger de l’Académie royale de Médecine de Belgique le 24 novembre 2001.

Le mercredi 19 janvier 2005, le professeur Evrard parla du Peuple de milliards de neurones au Collège de la Cité des Sciences à Paris.

Ce professeur émérite se plaint amèrement que l’enfant et la femme enceinte sont les parents pauvres de la recherche médicamenteuse. Les grands groupes pharmaceutiques se préoccupent plus de savoir si … une molécule prometteuse en pédiatrie, on vous demande si elle peut servir à la maladie d’Alzheimer car les médicaments sont faits pour le plus grand nombre – dont une population vieillissante et consommatrice. … Nous suggérons (les pédiatres) que lorsqu’une demande (d’autorisation de mise sur le marché) pour un produit destiné aux adultes, elle soit accompagnée d’une demande pour un produit similaire en pédiatrie.

Prix et distinctions :

  • Officier de l’Ordre de Léopold (Belgique) (1988)
  • Commandeur de l’Ordre de Mérite (Grand-Duché de Luxembourg) (1989)
  • Commandeur de l’Ordre de la Couronne (Belgique) (1995)
  • Chevalier de la Légion d’Honneur (France) (2017)
Le samedi 15 octobre 2005, il honore de sa présence  la manifestation intitulée les « Auteurs courcellois s’éditent... ».

Mme et Mr Ph. EVRARD en compagnie du Dr Louis Marcelle - Courcelles : Fureur de Lire 2005 (photo : Luc Heuchon)

 
Le 25 mars 2015, Philippe Evrard donne une conférence intitulée « L’autisme. Que savons-nous ? Que faisons-nous ? » (2ème partie)  pour le compte de l’Académie royale de Belgique.

Lors  d’une cérémonie organisée le jeudi 20 avril 2017, à la Résidence de France à Bruxelles,  les insignes de Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur ont été remis à Philippe Evrard par Mme Claude-France Arnould, Ambassadeur de France.


Le Professeur Evrard et Mme l'Ambassadeur de France à Bruxelles le 20/042017 (Photo ambafrance)

Sources biographiques

Entretiens et courriers échangés avec l’auteur

Différents sites WEB

http://archives.monacomatin.mc

https://lacademie.tv

https://be.ambafrance.org

http://robertdebre.aphp.fr

N.B. : la liste n’est pas exhaustive

Bibliographie

L’aphasie de l’enfant et les bases biologiques du langage / Anne Van Hout et Xavier Seron ; [préf. de Philippe Evrard]

. - Liège : Pierre Mardaga, 1983

. – 193 p. : ill. ; 22 cm

L’autisme, une priorité de santé publique

In

Etudes,

Tome 417, 12/2012, pp. 619-630

Brain development, timing and comorbities

In The role of concausation of neurodevelopmental disorders / M. Bax

. – London : Castang Foundation and Mac Keith Press,

La caféine induit l’expression sonique de gène de Hedgehog

in           

Astrocytes cultivés et des neurones / Nadia Sahir, Philippe Evrard et Pierre Grenssens

In Journal of Molecular Neuroscience,

Vol. 24, issue 2, 09/2004, p. 201-206

Developmental neurobiology / Alexandre Minkowski et

. – New York : Raven Press, 1989

. –

Au début de la vie psychique : le développement du petit enfant / ss la dir. de Julien Cohen-Solal et Bernard Golse

. – Paris : Odile Jacob, 1999

. – 385 p.

Le développement et les apprentissages / P. Evrard, P. Gressens, S. Marret, G. Willems

In Archives de Pédiatrie

N° 3, p. 44-52

Effets de [agonistes d’alpha] 2 – Adrenoceptor sur des dommages périnatals de cerveau d’Exitotoxic : comparaison de clonidine et de Dexmedetomidine / Vincent Laudenbach, …, Philippe Evrard, et al…

In

Anesthesiology,

Vol. 96, 01/2002, p. 134-141

Environnemental and genetic determinants of neural migrations and postmigratory survival

In

Nature-Nurture : Nobel Symposium : Acta Paediatrica,

1997, 86 p.

Ethique et droits de l’enfant dans l’hôpital pédiatrique

In

Les scientifiques et les droits de l’homme /  ss la dir. de Lydie Koch-Miradon, 

Gérard Toulouse

. -  Paris : Maison des Sciences de l’Homme, 2003

. -  293 p.

Grande prématurité : dépistage et prévention du risque : expertise collective /

M. Dehan , P. Evrard, M. Kaminski, et al …

. – Paris : INSERM, 1997

Les malformations du système nerveux central

In Naissance du cerveau : congrès de Monaco, 22-23 avril 1982

. – S.n. : Pro Manuscripto, 1982

. –

. – p. 49-74

Neuropédiatrie / Gilles Lyon et

. – 2ème éd

. – Paris : Masson, 2001

. –

. – édité également en espagnol

The newborn and clinical applications : neuroscience and clinical applications /

H. Lagercrantz, M. Hanson, P. Evrard and C. Rodeck

. – Cambridge : University Press, 2002

. – 538 p.

Perinatal brain damage : from pathogenesis neuroprotection /

Edited by Luca A. Ramenghi, Philippe Evrard and Eugenio Mercuri

. – Montrouge : John Libbey Eurotext, 2008

. – 263 p. : ill.

Progrès en neuropédiatrie / P. Evrard et M. Tardieu

. – Paris Doin, 2000

Stimulation et développement du système nerveux

in Au début de la vie psychique : le développement du petit enfant

. – Paris : O. Jacob, 1999

. –

. – p. 77-96

Le syndrome de dysfonctionnement cérébral minime, ses bases anatomiques,

sa sémiologie et les principes de son traitement

In Séminaires de Médecine scolaire,

35, 1973

Le syndrome hyperkinétique,

in

Louvain médical,

93, 1974, p. 357-358

Les troubles de l’apprentissage scolaire : examen neuropédiatrique des fonctions d’

apprentissage de l’enfant en âge préscolaire / Guy Willems, André Noël, Philippe

Evrard ; préf. de Jacques Thomazi

. – Paris : Douin, 1979

. – 102 p.

. – Extr. de la « Revue d’Hygiène et de Médecine scolaire et universitaire », 

     Tome XXXII, n° 1-2, 1979

Troubles mentaux : dépistage et prévention chez l’enfant et l’adolescent : expertise

collective / ss la dir. de P. Evrard

. -  Paris : INSERM, 2002

 

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